jeudi 1 juillet 2010

Le pourquoi de ce blog

Pour combler l'ennui de mes vacances, j'ai décidé de m'occuper intelligemment : au lieu de lire ou de glander inutilement sur internet, pourquoi ne pas créer un blog ?
J'ai commencé sur la plateforme Skyrock, mais l'absence quasi-totale de personnes intéressantes m'a poussée à le continuer ici, ou pourquoi pas les entretenir en parallèle. Le lien est le même : http://monde-hypocrite.skyrock.com.

Je souhaite par leur intermédiaire exprimer mon profond dégoût de la société humaine, son violent individualisme particulièrement de rigueur aujourd'hui ainsi qu'une hypocrisie plus que jamais présente, et cela chez quasiment tous les individus, pauvres séducteurs ou riches entrepreneurs.
L'amitié n'est malheureusement que souvent de façade et rarement vraie : son but premier reste de protéger son individu des attaques dont on craint de se défendre seul. C'est particulièrement vrai chez les puissants (Sarkozy et Bolloré) et les "wesh" des cités, mais en fait à peu près partout : on ne parle que pour ne pas faire face à sa propre déchéance, croire avoir une certaine popularité ; somme toute croire exister.






Mais personne n'existe.
Tout n'est que façade et faux-semblant : feindre apprécier une personne dont on se moque ou pire, que l'on déteste, est désormais courant, voire normal puisqu'il s'agit souvent de préserver ses propres intérêts, valorisés par l'individualisme forcené du libéralisme.
Tout n'est qu'illusion, mais de ce principe bien des gens se servent pour témoigner d'actions les plus médiocres, comme feindre une amitié ou pire, un amour, trahir un ami pour lui piquer sa place, trahir sa famille pour de l'argent, son parti pour de l'argent, son amour pour de l'argent : comme vous l'aurez compris, l'argent est au coeur du problème.

On pense avoir trouvé en l'argent la clef du bonheur, alors qu'il n'en est rien puisque deux conditions sont nécessaires au bonheur : la simplicité (et donc l'absence de curiosité sur l'existence ainsi que d'ambition) et l'activité, de préférence physique pour justement ne pas se trouver seul avec soi.




Si certes les philosophes (j'entends par là tous les esprits compliqués et curieux souhaitant comprendre leur inexplicable existence) supportent cette solitude (le plus souvent active), ce n'est pas pour autant qu'ils sont heureux. Car de nature ils ne peuvent être simples. Ils sont intelligents, se posent des questions et ne peuvent que constater l'injuste condition de l'homme, les médiocrités, les bassesses de chacun.

Ils ne peuvent que constater leur propre déchéance, ainsi que ceux du monde et ça ne leur plaît pas. Si tout n'est qu'illusion, ils conservent une morale et sont à la fois choqués et désemparés de voir l'obscène immoralité de la société, car certes vile elle n'en a pas moins une raison : celle de l'absence, justement, de conséquences de ses bassesses sur sa propre vie. Le Paradis et l'Enfer n'existent pas, on a besoin de se créer des illusions alors pourquoi ne pas se distraire en crachant sur autrui ?
Parce que tu n'aimes pas que l'on te crache dessus connard, mais tu te crois puissant en étant l'instigateur de tes crachats, tu penses que manipuler équivaut à prendre de l'importance puisque ta victime gardera rancoeur, victime impuissante car certes ce que tu fais n'est pas illégal. Mentir pour coucher ne l'est pas, pour voler non plus puisque la pauvre chose a toujours été consentante. Elle aurait du être plus maline, voire que tu ne l'aimais pas et que tu ne visais que son cul, ou son argent. Les mariages gris, pareil : quel jeune homme sain d'esprit draguerait une vieille ? Un mec qui veut piquer ton fric, voilà. Il ne veut même pas coucher avec toi, t'es trop moche. Pleure donc va connasse. Haha.



Tels sont les vils amusements d'une société immorale et corrompue, dénuée du peu de valeurs que l'on avait encore jusqu'à ce que Dieu n'existe plus, et que soudainement les hommes ont cessé de conserver une certaine bonté.

Je serais presque prête à croire que notre société est satanique : si le délire anti-Illuminati me fait certes bien marrer (quel universitaire sérieux en parle ? Ah pauvre jeunesse), il n'est pas totalement dénué de sens. La Bête est l'individualiste par excellence, l'intéressé, le libidineux, le vicieux, le comédien, l'égocentrique, l'égoïste que nous sommes tous, ou presque.

Je finirai par une petite citation de Balzac : toute personne qui après quarante ans n'est pas misanthrope n'a jamais aimé les hommes.
Pourquoi quarante ? J'en ai bien dix-sept (je crois).

1 commentaire:

  1. Bonjour que dire que tu as raison bien sur, cela t'empeches t'il de vivre ? j'éspére sincerement que non.
    Le tableau est noir, juste une objection pourtant je crois malheureusement ce qui ne change rien au probléme que beaucoup agissent par peur plutot que par envie.

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